"PARIS SOUS LES FRAISES": 1.000m² DE CULTURE SUR LES TOITS DES GALERIES LAFAYETTE

Le Nouvel Observateur, par Romane Cresseaux et Emma Hélie, le 17 juin 2015

Depuis mars 2015, la culture de fraises et de plantes a pris place sur les toits des Galeries Lafayette dans le cadre du projet "Végétalisation Innovante".

Répondant à l’appel à projets de Paris et de son agence de développement économique Paris&Co, l’Association Française de Culture Hors-Sol lance "Paris sous les fraises". L’idée ? Une toiture végétale composée de fraises et plantes aromatiques installée sur la terrasse des Galeries Lafayette Haussmann jusqu’en octobre 2016.

 Cette installation a pour but d’étudier un procédé particulier de culture biologique en milieu urbain, qui permet une relation nouvelle entre ville et production de biens élémentaires. Ainsi la culture des 150 variétés de plantes comestibles rentre en contact direct avec le bâtiment des Galeries Lafayette.

Comment ca pousse ?

Les fraises, entre autres, sont cultivées à la verticale (hors-sol), ce qui permet de les cueillir directement assis ou debout. Grâce à ce support de culture, le jardin de 500 m² est démultiplié et ainsi 1.000 m² de surface sont cultivés. L’eau est consommée et évaporée par les plantes, et des gouttières au sol permettent de récupérer l’eau pour ensuite la recycler : tout est réutilisé et rien n’est jeté aux égouts. Aucun produit chimique n’est utilisé, bien sûr, "ce sont les déchets qui sont transformés en "engrais" ou plutôt en complément alimentaire pour les plantes, explique Yohan Hubert, ingénieur agronome et directeur de l’AFCH. Le support biologique utilisé pour la culture est la laine de chanvre et de mouton".

Répondant à l’appel à projets de Paris et de son agence de développement économique Paris&Co, l’Association Française de Culture Hors-Sol lance "Paris sous les fraises". L’idée ? Une toiture végétale composée de fraises et plantes aromatiques installée sur la terrasse des Galeries Lafayette Haussmann jusqu’en octobre 2016.

 Cette installation a pour but d’étudier un procédé particulier de culture biologique en milieu urbain, qui permet une relation nouvelle entre ville et production de biens élémentaires. Ainsi la culture des 150 variétés de plantes comestibles rentre en contact direct avec le bâtiment des Galeries Lafayette.

Comment ca pousse ?

Les fraises, entre autres, sont cultivées à la verticale (hors-sol), ce qui permet de les cueillir directement assis ou debout. Grâce à ce support de culture, le jardin de 500 m² est démultiplié et ainsi 1.000 m² de surface sont cultivés. L’eau est consommée et évaporée par les plantes, et des gouttières au sol permettent de récupérer l’eau pour ensuite la recycler : tout est réutilisé et rien n’est jeté aux égouts. Aucun produit chimique n’est utilisé, bien sûr, "ce sont les déchets qui sont transformés en "engrais" ou plutôt en complément alimentaire pour les plantes, explique Yohan Hubert, ingénieur agronome et directeur de l’AFCH. Le support biologique utilisé pour la culture est la laine de chanvre et de mouton".

La culture hors sol mise en œuvre selon des procédés biologiques permet de réguler les températures et d’augmenter l’humidité de l’air, tout en valorisant les ressources disponibles. Trois ruches colorées ont été installées accueillant 120.000 bourdons et abeilles qui procèdent à la pollinisation des fleurs.

Réhabiliter la nature en ville

Ce projet a été établi en 3 mois et il est déjà possible de goûter aux fraises des bois, aux fraises blanches, de sentir la menthe, de découvrir la sauge ananas, de cueillir de l’orge pour en faire une boisson "détox" ou encore d’observer les fleurs de tomate.

La végétation comestible produite sur les toits des Galeries Lafayette est ensuite vendue, ce qui permet de réintroduire l’alimentation dans le paysage urbain. De nombreux chefs, comme Sylvain Sendra du restaurant Itinéraires, Pascal Barbot, ou encore David Toutain, sont très intéressés par cette technique de culture. La culture de fraises a également permis la création du "cuir de fraise", petit bonbon en forme de rose ; pour 100 grammes de ce petit bijou gustatif, il faut une récolte de 1 kg de fraises et 72 heures de travail.

Contrairement à ce que l’on pourrait penser, les plantes cultivées en ville ne sont pas impropres à la consommation. Les fraises de Paris n'ont pas grand chose à envier à leurs consoeurs cultivées dans des sols agricoles non biologiques.